Séminaire Dire de l’Art
Séminaire « Le dire de l’art »
7 mardis sur l'année académqiue de 20h à 21h30

Cette année encore, nous nous intéresserons à des œuvres et à des artistes qui nous semblent serrer au plus près le réel aux limites du langage, horizon de toute cure analytique. Nous affinerons notre approche de cette vérité singulière qu’offre le dire de l’art : cet « hyperverbal », ce « verbal à la seconde puissance » comme Lacan a pu le qualifier dans L’insu que sait de l’Une-bévue s’aile à mourre. [1].
Pour ce faire, nous partirons de ce qui nous affecte. Du corps, donc. Et des questions, nombreuses, qui le traversent.
Attentifs à ce qui nous regarde quand nous regardons, nous chercherons à saisir en quoi une œuvre peut nous impliquer, faire événement pour nous, comment elle nous parle. Nous nous demanderons aussi si l’artiste pourrait s’approcher de cette figure du pouâte que Lacan appelle de ses vœux à la fin de son enseignement.
Nous expérimenterons, sans autre garantie que l’appui sur notre symptôme, comment l’art nous pousse à la parole, à lire, à interpréter ce qui se présente à nous sous forme d’énigme.
Suivant l’actualité artistique, nos interventions prendront forme de témoignages des effets d’une rencontre singulière, soutenus par un dialogue avec des artistes, des critiques, des analystes.
Lacan J., Le Séminaire, livre XXIV, « L’insu que sait de l’Une-bévue s’aile à mourre », leçon du 28 janvier 1977, inédit.