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Atelier de lecture

L'atelier de lecture

7 jeudis sur l'année académique de 21h à 22h30

Argument 2024-2025

L’atelier de lecture se plongera cette année dans le Séminaire de l’Acte psychanalytique dont le point pivot n’est autre que le parcours d’une analyse. « Qu’est-ce qu’un analyste ? C’est « un analysant qui a mené à son terme l’expérience analytique ». Lacan nous invite à distinguer l’acte de l’analysant de l’acte analytique qui ne peut être accompli que par le psychanalyste. Il nous donne également l’occasion de faire quelques pas de plus quant aux conséquences de cet acte analytique dans la cure en s’intéressant notamment aux déchets de la production analytique.

L’atelier gardera la forme d’une conversation initiée par un duo de collègues autour du fil que chacun aura extrait du chapitre en lecture et sera animé à tour de rôle par des collègues de l’ACF.

Première séance – le 10 octobre 2024 à 21h

L’atelier de lecture de l’ACF-Belgique est consacrée cette année au séminaire XV. La première séance aura lieu le jeudi 10 octobre 2024 et sera consacrée aux deux premiers chapitres.

« La psychanalyse, ça fait quelque chose »[1].

Ainsi en est-il également de la lecture de Jacques Lacan …

Philippe Bouillot reviendra sur la critique faite par J. Lacan de la « théorie physiologisante de l’inconscient ».

Philippe Stasse abordera la question de l’acte à partir de celle du transfert, et de la lecture que fait Lacan de la position des post-freudiens à ce sujet.

 

[1] J. Lacan, Le séminaire XV, p. 12

Deuxième séance – le 5 décembre 2024 à 21h

Séminaire XV, leçons 3 et 4 :

 

Pourquoi Lacan vante-t-il les « mille richesses » du Ménon de Platon concernant les questions liées de l’acte psychanalytique et du transfert, alors qu’il juge que « rien de valable n’a été articulé sur ce point par les post-freudiens » ? C’est que l’enjeu de ce dialogue de Socrate est la question de savoir comment enseigner ce qui ne s’enseigne pas. Ce qui échappe au savoir peut-il être repris dans l’ordre du savoir ? « En ce point archaïque mais resté présent de l’interrogation sur le savoir et ses présupposés, j’isole, précisément à propos du transfert, (…) la fonction de ce que j’appelle le  sujet supposé savoir », dit Lacan (p.62). 

Et à la page 66, il avance : « Ce qui constitue l’acte psychanalytique comme tel est singulièrement cette feinte par où l’analyste oublie que, dans son expérience de psychanalysant, il a pu voir la fonction du sujet supposé savoir se réduire à ce qu’elle est ».

 

Nous essaierons de déplier ces questions délicates, que nous épinglons de l’aphorisme suivant : « Le savoir fait faille » (p.64).

 

Ginette Michaux et Céline Poblome-Aulit

Troisième séance – le 23 janvier 2025 à 21h

Séminaire XV, leçons V et VI :

Dans le chapitre V, partie intitulée par Jacques-Alain Miller, Le parcours d’une analyse, Bruno de Halleux extrait ce que Lacan indique comme ce qui fait le terme d’une analyse :

« La fin de la psychanalyse, ça suppose une certaine réalisation de l’opération vérité, au terme d’une sorte de parcours. » C’est ce parcours qu'il interrogera au cours de la soirée.

 

Jean-Claude Encalado interrogera quant à lui ce qu’il en est de l’acte politique à partir de l'extrait suivant :

« Cet acte dont j’ai montré le caractère inaugural, le type en est véhiculé par nous, à travers la méditation vacillante qui se poursuit autour de la politique, par l’acte dit du Rubicon, par exemple. Derrière lui, d’autres se profilent — nuit du 4 août, Jeu de paume, Journée d’Octobre. Où en est ici le sens de l’acte ? »