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Séminaire Clinique et Politique des Institutions

Séminaire Clinique et Politiques des Institutions

Familles et institutions

7 jeudis sur l'année académique de 21h à 22h30

6ème soirée du séminaire Clinique et politique des institutions

Les liens symptomatiques de la famille

Le Passage des tout-petits est un lieu ouvert à Paris par l’association CLAP où les familles avec de très jeunes enfants (0 à 4 ans) peuvent adresser leurs questions ou difficultés. 

 

Attentive aux effets du retentissement des mots sur le corps, l’orientation lacanienne permet d’accueillir le réel qui pousse les familles à nous rencontrer et d’interroger les liens symptomatiques entre enfants et parents à partir du lien transférentiel. 

 

C’est en misant sur la différence entre sa demande et celle de ses parents qu’un enfant peut s’engager dans la rencontre analytique et que la place symptomatique qu’il occupe dans le lien familial peut être interrogée et remaniée. 

 

Angèle Terrier

La soirée se passe au local de l’ACF à 21h et sera animée par Nadine Page et Karin Bautier.

5ème soirée du séminaire Clinique et politique des institutions

Pour notre cinquième séance du Séminaire Clinique et Politique des Institutions, nous poursuivrons l'étude du thème de travail de cette année qui porte sur Famille et Institutions, en préparation au Congrès PIPOL 12 qui se tiendra à Bruxelles les 12 et 13 juillet prochain. 

Nous entendrons deux interventions, l'une du Pré-texte présentée en duo par Iseut Thieffry et Sïnâ Foroughi, l'autre de l'Antenne 110 présentée par Micaela Frattura. Phenicia Leroy discutera les textes.

 

Nous prendrons notre départ de la formule lacanienne reprise  par J-A Miller dans sa théorie de Turin:  “Le collectif n’est rien — le collectif n’est rien que le sujet de l’individuel”. Et nous poserons la question de savoir si ce qu'on appelle une famille relève de la psychologie des masses ou serait d'une autre nature.

Avec ce fil de lecture nous chercherons à dégager les points d'orientations des travaux présentés.

  

La soirée se passe au local de l’ACF à 21h et sera animée par Dominique Holvoet et Phénicia Leroy.

4ème soirée du séminaire Clinique et politique des institutions

Ce qui fait, ou pas, famille

 

Au CPCT-parents, nous accueillons des sujets qui se « reconnaissent » sous le signifiant « parent ». L’accueil téléphonique ouvre à la question de « ce qui se passe » pour le sujet qui appelle, et, dans la suite est offerte une première consultation.

 

Précisons que le signifiant parent a toute son importance d’être un terme ouvert pour s’y glisser à sa guise. Par conséquent, le terme parent s’accompagne de son interprétation – celle du sujet comme celle du praticien – et le CPCT se fait chambre d’écho de ce qui se dit, et oblige à penser à l’envers de la parentalité et des « bonnes pratiques ».

 

De plus, notre offre entraine une séparation réalisée dans le processus même de l’accueil proposé. Nous ne recevons pas les enfants, ni le couple et encore moins les « familles », mais bien des sujets, un par un. Le dispositif d’accueil de la consultation qui conclura ou pas sur untraitement, est essentiel pour apprécier le rapport du sujet au fait de dire. Une partie des consultations ne sera pas suivie d’un traitement. La demande est à débusquer, voire exige d’extraire le symptôme, à certaines conditions sur lesquelles je reviendrai.

 

J’aurai l’occasion de déplier nos travaux de cette année 2024 sur le thème des violences qui ne touchent pas que les familles mais bien l’ensemble du lien social, et par conséquent, intéresse le psychanalyste branché sur son époque.

Dominique Carpentier

 

La soirée se passe au local de l’ACF à 21h et sera animée par Guy Poblome et Phénicia Leroy

2ème soirée du séminaire Clinique et politique des institutions

 

Le 14 novembre prochain aura lieu la deuxième séance du séminaire qui a pour thème Familles et institutions

Comme nous l’avons écrit dans notre argument : le sujet vient toujours avec sa famille, même quand ses membres ne sont pas présents. Dans le travail que nous faisons en institution avec des grandes personnes, (mais est-ce que cela existe ?) nous prenons en compte du fait que tout sujet se dépatouille avec quelques signifiants qui l’ont percuté.

Dans son rapport à l’Autre familial, on retrouve le plus souvent l’axe de la persécution et celui du laisser-tomber. Nous allons donc ce soir entendre deux cas de travail avec des adultes, présentés par Nadine Page pour Enaden et Jean-François Mattivi pour les Ateliers du 94.

 

Le séminaire s’inscrit en préparation des journées Pipol qui auront lieu les 12 et 13 juillet 2025. Celles-ci ont pour thème Malaise dans la famille.

La soirée se passe au local de l’ACF à 21h et sera présidée par Daniel Pasqualin.

1ère soirée du séminaire Clinique et politique des institutions

Le 17 octobre prochain, nous démarrons le séminaire qui a pour thème Familles et institutions. Nous y entendrons deux intervenantes, l’une qui travaille à la Coursive, Nathalie Lequeux, et la seconde, Héloïse Guilmot, au Courtil.

Les deux interventions feront valoir une clinique du sujet et de sa famille. Daniel Pasqualin nous rappelle dans son argument épatant que le sujet vient toujours avec sa famille, même quand celle-ci est absente. Nous y entendrons une clinique éclairée où il s’agit de partir du ou des symptômes du sujet et de la famille et de s’en enseigner. C’est une condition nécessaire pour y occuper une place d’intervenants civilisés.

Le séminaire s’inscrit en préparation des journées Pipol qui auront lieu les 12 et 13 juillet 2025. Celles-ci ont pour thème Malaise dans la famille.

La soirée se passe au local de l’ACF à 21h et sera présidée par Bruno de Halleux.

Argument 2024-2025

Familles et institutions

Quand une famille s’adresse à nous ou qu’elle nous est adressée par des professionnels du réseau, c’est que quelque chose comme un point d’impasse, de souffrance, est rencontré – quand le rapport au langage ne permet pas au sujet de traiter la pulsion de mort.

Le sujet vient toujours avec sa famille, même quand les membres ne sont pas présents. Dans le travail que nous faisons en institution avec des adultes, nous prenons en compte le fait que tout sujet se dépatouille avec quelques signifiants qui l’ont percuté. Ces signifiants viennent de son Autre et sont travaillés selon des modalités différentes d’une institution à l’autre. Dans les cures non plus, d’ailleurs, on ne peut s’empêcher de parler de sa famille. Avec l’orientation lacanienne, notre politique de travail n’est pas d’ordre éducatif, quand bien même, parfois, c’est ce qui nous est demandé par quelques parents et de nombreux professionnels. Rien ne sert de critiquer la famille, ce qui nourrit le fantasme d’être « meilleurs » que les parents. Ce penchant provoque et entretient la persécution, incarne un Autre qui saurait y faire. La culpabilité des parents est souvent déjà présente d’avoir mis cet enfant au monde ou de n’avoir pas su y faire comme il aurait fallu. A nous de ne pas la raviver ! Les familles sont mises sur la sellette par différents services qui profèrent qu’il faudrait, « leur apprendre la parentalité ! »

Comment ne pas tomber dans ce piège conceptuel, de trouver la recette de la famille parfaite ? Dans les médias, foisonnent des émissions dans lesquelles des « grands frères » ou des « nanys » viennent au secours de la famille « défaillante ». Interventions musclées s’il le faut. L’appel au père n’est pas loin. Réincarner le chef de la horde ? Cela ne marche pas.

Nous proposons autre chose.

Soit une orientation sur la jouissance. Arriver dans le travail avec une famille, à faire bouger quelque peu l’attente d’un enfant ou d’un sujet qui serait enfin comme les autres. En passant par la voie du symptôme, soit un bricolage, une invention singulière qui lui permettrait de se débrouiller autrement avec les autres et de traiter sa pulsion de mort.

Daniel Pasqualin