Événement exceptionnel
Après-midi de rentrée de l'ACF-B, "Vers les J54 Phrases marquantes", en collaboration avec la bibliothèque
"Les oracles du surmoi" avec Adriana Campos
Samedi 21 septembre de 14h à 17h
Argument
Les oracles du surmoi
Lacan dans « Subversion du sujet et dialectique du désir » [1] indique « Le dit premier décrète, légifère, aphorise, est oracle, il confère à l'autre réel son obscure autorité. »
Les « oracles du surmoi », ce sont ces petites phrases surmoïques qui peuvent agir avec une certaine capacité d'action et une grande efficacité.
Sous ce titre qui veut nouer les Phrases marquantes auxquelles nous convient les J54 [2] et l'ouvrage d’Adriana Campos, Ce que commande le surmoi [3], un accent particulier sera mis sur la dimension des mots et des phrases qui ont pu devenir ineffaçables, qui ont un poids surmoïque sur le destin du sujet, qui peuvent avoir fait « un » destin pour le sujet.
Que peut l'analyse ? désamorcer ? Ou plutôt peaufiner, réinterroger mais pas tout faire disparaître. Faire usage de ces destins et du surmoi.
En 1977, Lacan dira : « Quelle est cette force démoniaque qui pousse à dire quelque chose, autrement dit à enseigner, c’est ce sur quoi j’en arrive à me dire que c’est ça, le Surmoi » [4].
1. Lacan J., « Dialectique du sujet et subversion du désir dans l’inconscient freudien », Écrits, Paris, Seuil, 1966, p. 808.
2. 54ème Journées de l’école de la Cause freudienne, 16 et 17 novembre 2024, à Paris.
3. Campos A., Ce que commande le surmoi. Impératifs et sacrifices au XXIe siècle, Rennes, PUR, 2022.
4. Lacan J., Le Séminaire, livre xxiv, « L’insu que c’est une bévue-s’aile-à-mourre », leçon du 8 février 1977, inédit.
Programme
Mot d'accueil par Céline Poblome-Aulit
Introduction par Marie-Claude Lacroix
Présentation clinique par Maud Ferauge et Phénicia Leroy
Exposé d'Adriana Campos articulant le thème des prochaines journées de l'ECF "Phrases marquantes" et son livre "Ce que commande le surmoi"
Conversation avec Nathalie Crame, Olivier De Ville et Anne Weinstein
Conclusion par Céline Poblome-Aulit