6ème et dernier atelier Zazie Bruxelles Disruption et acte dans la clinique des filiations Mercredi 28 avril à 21h
Comment orienter notre acte analytique avec les enfants et leurs parents dans ce moment de » disruption dans les champs de la procréation, du genre et de la filiation » ? [1] En utilisant le terme de disruption, J-A Miller fait résonner la rupture, l’effraction de la jouissance dans le corps et dans la routine des discours. [2] Ce n’est pas sans nous rappeler que derrière le désir d’enfant se cache une volonté de jouir. Les enfants sont plus que jamais au cœur des idéaux familiaux et tout autant, de leur effondrement. Enjeux du discours de la science, leur place de sujet s’en trouve parfois compromise. Le rôle de parents se voit lui-même remanié par ces nouvelles formes de liens familiaux. La responsabilité des psychanalystes est engagée dans ce moment de disruption et il convient de s’y arrêter voire de s’en enseigner pour pouvoir orienter la cure psychanalytique et continuer à en faire « un lieu où peuvent s’élaborer des réponses nouvelles et des nouages nouveaux » [3]. Fermer les yeux sur ces nouvelles réalités n’aurait comme effet que d’envenimer le réel qu’elles enferment. En vue du congrès PIPOL qui se déroulera les 3 et 4 juillet prochain, l’atelier Zazie de Bruxelles s’est déjà réuni cinq fois et a travaillé lors de chaque séance, un texte de référence qui nous a offert quelques pépites sur le sujet. Notre dernière rencontre est programmée le mercredi 28 avril en compagnie d’Angèle Terrier. Nous y travaillerons le texte de Dominique Laurent « Techno-maternités » paru sur le Blog de PIPOL 10 : https://www.pipol10.eu/2021/04/01/techno-maternites-dominique-laurent/ Afin de garder l’esprit convivial d’un atelier, les places seront limitées. Pour vous y inscrire, nous vous invitons à envoyer un mail à l’adresse suivante : zazie2021@gmail.com
Céline Aulit et Anne Semaille
[1]Ansermet F, Prédire l’enfant, Paris, PUF, 2019, p. 10. [2]Miller J.-A., « L’orientation lacanienne, L’Être et l’Un », Enseignement prononcé dans le cadre du département de psychanalyse de l’université Paris VIII, leçon du 23 mars 2011, inédit » |
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