6ème séance du séminaire Clinique et politique des institutions
Jeudi 1er avril à 21h
par visioconférence
Pour cette séance du Séminaire nous accueillerons deux collègues, Nathalie Lequeux (La Coursive) et Elaine Collard (Le Courtil).
La soirée sera co-animée par Katty Langelez et Bruno de Halleux.
***
L’inscription au Séminaire se fait via ce formulaire.
Cette inscription vaut pour la séance du 1er avril et toutes celles qui suivront.
Il ne faudra plus se réinscrire à chaque fois. Les inscrits recevront le lien pour se connecter une heure avant le début de chaque séance.
Nous évaluerons mois par mois la poursuite par zoom seul ou la possibilité d’organiser simultanément la séance au local tout en poursuivant l’accès par visioconférence.
S’inscrire au Séminaire du 01/04 et aux suivants :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeJaiAKk4b7K20ySESQaQOeUe83F92bSjmEgut2i7jWWMAGuw/viewform?usp=pp_url

Clinique et politique des institutions
Le sexuel « à ciel ouvert » et ses bords
Responsables: Katty Langelez, Dominique Holvoet, Guy Poblome,
Bruno de Halleux, Jean-Marc Josson, Daniel Pasqualin
Argument
par Guy Poblome
Il n’y a pas de rapport « normal » à la chose sexuelle, elle fait irruption, elle est traumatique, toujours. C’est la leçon de la psychanalyse.
D’être de langage, l’humain a un lien dénaturé au sexe. Pas d’instinct qui tienne, rien qui vienne écrire un rapport. Jacques Lacan en a tiré les conséquences, inédites jusqu’alors, puisqu’il a pu formuler qu’au-delà de la différence sexuelle, ce qui est de l’homme et ce qui est de la femme sont asymétriques, rien à voir. Et même que chacun peut avoir affaire à l’un et à l’autre. Des semblants viennent voiler ce « trou-matisme » : les signifiants-maîtres dictés par les discours, le fantasme, l’amour, le médiateur phallique… Mais aujourd’hui, les fictions perdent du terrain face à une jouissance de plus en plus crue et brutale.
Cette leçon de la psychanalyse vaut pour chaque parlêtre, un par un. Qu’y aurait-il de spécifique dans nos institutions pour que nous ayons à en traiter cette année dans notre séminaire « Clinique et politique des institutions » ? Sans doute est-ce le fait que la dimension « à ciel ouvert » de la jouissance y est sur la scène de façon prédominante et insistante. Dès lors, comment font ceux qui y sont accueillis pour s’en débrouiller ? Comment l’institution, et les rencontres qui peuvent à l’occasion s’y produire, peuvent-elles les soutenir ? Ce sont ces questions que nous proposons d’étudier à partir de l’expérience de collègues venant de différents lieux institutionnels. |
Les commentaires sont fermés